In his first public appearance, Hovsep Guerboyan exhibited Stranger, an exhibition of 62 mini-canvases (14×10 cm), at Zico House. From 4 to 14 April 2007, from 6 to 9 pm, the public was invited to view the exhibition.
A young Beirut native raised in Bourj-Hammoud, Hovsep Guerboyan graduated from the Lebanese Academy of Fine Arts in 2005, where he teaches advertising design. After Stranger was varnished in 2005, the artist participated in the 28th Salon d’Automne at the Sursock Museum in 2008, where he exhibited a series of portraits of couples entitled Romeo and Juliet.
Stranger’s first work is a series of striking, offbeat, endearing and amusing portraits that reflect the affects of ordinary life. Each painting, free of any attention to detail, takes up the essential features of a figure. “These faces belong to no one,” explains the artist to l’Orient-Le Jour. I don’t know these people, they just represent buried states of mind”. Inspired by the work of Matisse and Holbein, Hovsep Guerboyan’s watercolor paintings match the asymmetry and dissimilarity of plastic faces. Through his brush, the artist deals with the identity crisis and the ordinary disillusions of Lebanese, sometimes foreigners in their own country.
This exhibition is organized by Zico House (Beirut).
VISIT HOVSEP GUERBOYAN’S WEBSITE : https://www.guerboyan.com/2007.html
“Directeur artistique chez Impact BBDO, Hovsep Guerboyan est un frénétique du dessin. Jugez-en plutôt: en 18 mois, il a « colorié » plus de 500 toiles. «C’est sans doute pour me défouler», rigole l’intéressé, qui dit avoir été leurré par le métier de la pub. «Je croyais qu’on avait l’occasion d’y exercer à fond ses capacités artistiques.» Alors, pour dépenser son trop-plein d’imagination, le soir, quand il rentre chez lui, il prend ses pinceaux et ses pots et se met à… croquer des portraits. Inconsciemment, d’abord. Puis d’une manière méthodique. Calculée. Ce jeune artiste – qui ne manque pas de talent – expose 62 mini-toiles (14 x 10 cm) à Zico House, 174 rue Spears, jusqu’au 14 avril, de 18h00 à 21h00. Des portraits frappants, décalés, attachants, amusants, pleins de passion ou de souffrance. Des miniatures assez séduisantes qui donnent une forme visible à nos états d’âme du quotidien. Dans cet exercice du portrait, il ne s’attache pas à détailler les traits du visage ni à reproduire leur anatomie exacte. Il retient plutôt les traits essentiels de la silhouette, les postures multiples (une tête qui penche de côté, un dos qui courbe, un bras qui se lève, etc.) qui traduisent des «mood» différents. «Ces visages n’appartiennent à personne. Ces gens, je ne les connais pas, dit Hovsep. Ils ne font que figurer des états d’âme enfouis.» En référence aux grands maîtres tels que Matisse ou Holbein, qui pratiquaient l’art du portrait, le jeune artiste joue avec l’asymétrie, la dissemblance des visages, laissant ainsi à chaque figure son rythme particulier. Avec une technique sur papier Canson assez particulière, en utilisant l’Écoline (aquarelle liquide concentrée), il arrive à obtenir des couleurs vivaces, frappantes qui vont du bleu nuit au fuchsia, en passant par les tons d’ocre. Des silhouettes blanches contrastent sur les couleurs qui se mêlent, se fondent, se superposent ou s’opposent pour donner au tout une certaine transparence et une légèreté. Libérées de la contrainte de la ressemblance, les recherches plastiques de Hovsep Guerboyan permettent d’ausculter la condition humaine, révélant les profondeurs de l’inconscient. Elles font aussi écho à la crise d’identité et aux désillusions que connaît un monde, mais surtout un pays, tenaillé par les conflits. Des bouleversements qui aliènent l’artiste. Il s’y sent étranger (d’où le titre de l’expo). Il adopte alors une position neutre, comme l’expression des visages qu’il croque. “